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La logique conflictuelle entre l’économie et l’environnement de la gouvernance nord-américaine

L’ALÉNA, les subventions à la consommation d’énergie

Description

L’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) devait favoriser la création d’une économie verte sur le continent nord-américain. Les dispositions de l’Accord interdisant l’harmonisation vers le bas, le respect de l’autonomie des États en matière de réglementation environnementale et la création de la Commission de coopération environnementale étaient autant de raisons pour la population de croire qu’on pouvait établir un programme commercial qui tienne compte de l’environnement.

Malgré des intentions louables en matière d’environnement, l’Accord nuit au commerce d’énergie moins polluante en autorisant, voire en encourageant les subventions pour la mise en valeur des combustibles fossiles, en empêchant les gouvernements de régir les taux d’épuisement des ressources, et en enchâssant des mesures de déréglementation néo-conservatrices qui favorisent les priorités des entreprises transnationales plutôt que celles relatives à la conservation et à la protection de l’environnement.

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