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Subvention PNAACE

Unité de gestion postrécolte des excédents de maïs indigène et créole en vue de leur commercialisation en tant que produit de spécialité

Organization: Identidad Cultural y Preservación de la Biodiversidad de los Maíces y Otros Cultivos Criollos, A.C.

Emplacement géographique : Communautés de San Antonio Cuixtla, San Pedro Ozumacín, San Pedro Yólox, San Mateo Yetla, Cerro Armadillo Grande, San Rafael Agua de Pescadito, Santa Fe y la Mar, San Lucas Arroyo Palomo, Montenegro, Santa Lucía Mecaltepec, Río de Chicle, Tooxi, Santiago Asunción, Nuevo Progreso, San Juan Colorado, San Juan Yagila, San Miguel Tiltepec, Santa María Zoogochi, Santa Ana Zegache, Candelaria Loxicha, Zapotal, Palma Larga Cozoaltepec, Cofradía, Guzmán, Zapotengo, San Pedro Pochutla, Cerro Chino, San Felipe Tejalápam et Santiago Tlazoyaltepec, toutes situées dans l’État de Oaxaca.
Pays : Mexique
Autres organismes qui participent :

AGA Productora, S.A. de C.V. 

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Conclu Maïs indigène et créole - NAPECA

Description du problème

À l’heure actuelle, on observe une demande croissante pour les maïs indigène et créole, et la valeur qu’elle représente est élevée. Cependant, l’offre pour ces types de maïs s’avère limitée, précaire et désorganisée, car il s’agit de grains propres à des zones rurales et autochtones marginalisées et dont la production présente un faible rendement et un taux élevé de pertes postrécoltes. L’organisme Identidad Cultural, A.C. travaille depuis douze ans avec du maïs indigène et créole de différentes régions ethniques et divers milieux agroécologiques de l’État de Oaxaca. Il a noué des relations avec des restaurants qui utilisent—ou sont intéressés à utiliser—du maïs indigène en tant que produit de spécialité. Afin de répondre à cette demande, il faut structurer et consolider la production excédentaire pour avoir une offre de maïs de spécialité. L’amélioration des techniques de production et la gestion du maïs indigène permettront d’abord de faire connaître les grandes qualités culinaires de ceux-ci ainsi que, dans un deuxième temps, de faire le lien eux et la demande croissante qui les visent dans le cadre de processus commerciaux équitables.

Il convient de souligner qu’un des aspects qui nécessitent beaucoup de ressources réside dans les activités postrécoltes—dernière étape du processus—en ce qui concerne la réduction des pertes de grain, la sélection de maïs de qualité et la création d’une offre commerciale conjointe des collectivités.

Objectifs

  1. Mettre sur pied un module de services postrécoltes.
  2. Éliminer la perte de la biodiversité des maïs indigène et créole dans les communautés qui font partie du réseau de production.
  3. Consolider l’offre de maïs indigène et créole en vue de la création d’une niche commerciale pour les maïs de spécialité.

Activités principales

  1. Création de l’équipe opérationnelle du module de services postrécoltes.
  2. Détermination et acquisition de la machinerie et de l’équipement nécessaires pour le module de services postrécoltes.
  3. Mise en activité et exploitation du module de services postrécoltes dans les communautés qui font partie du réseau de production, de consommation et de mise en commun de maïs indigène.
  4. Formation d’un réseau de 29 familles (une dans chaque communauté visée) qui fourniront des services postrécoltes.
  5. Élaboration de manuels relatifs à la prestation des services postrécoltes.
  6. Formation de producteurs dans les 29 communautés.
  7. Cueillette, conditionnement et normalisation du maïs indigène des communautés visées en vue de leur autoconsommation et de leur commercialisation.
  8. Liaison avec les acheteurs des excédents de maïs de spécialité.

Résultats

  1. Module intégré et opérationnel pour la prestation de services de gestion postrécolte.
  2. Élimination des pertes de grains grâce au travail et à l’appui du module de gestion postrécolte.
  3. Réseau de 29 familles, une dans chaque localité visée, aux fins de la prestation de services postrécoltes.
  4. Dans 29 communautés, producteurs formés à la gestion postrécolte afin d’assurer la biodiversité du maïs de ces communautés.
  5. Conception, production et distribution de manuels relatifs à la gestion postrécolte.
  6. Registre pour la consignation du degré d’autoconsommation dans les familles ayant reçu des services postrécoltes.
  7. Commercialisation du maïs de spécialité.