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Subvention PNAACE

Renforcement de la souveraineté alimentaire et de la résilience des collectivités autochtones situées dans des zones éloignées de la Colombie-Britannique

Organisation : N-EAT Project at Simon Fraser University
Le projet N-EAT (Nutrition through Engagement and Agricultural Technologies, Une nutrition qui repose sur la mobilisation et des technologies agricoles) est mené par le Pacific Water Research Centre en collaboration avec des collectivités des Premières Nations de partout en Colombie-Britannique, et consiste à atteindre la souveraineté alimentaire.

Emplacement géographique : Klemtu, Colombie-Britannique (Nation Kitasoo Xai'xais)

Pays : Canada

Autres organismes qui participent : Bande de Kitasoo (organe directeur de la Nation Kitasoo Xai'xais). Le projet N-EAT, entrepris en partenariat avec les collectivités de Klemtu, en Colombie-Britannique, sera mené de concert avec plusieurs organisations, notamment l’école Kitasoo Xai'xais, le bureau d’intendance, le service des travaux publics, le magasin de la bande et la clinique médicale locale. Le projet inclura également d’autres collectivités autochtones de la province. Le nom des autres collectivités et organisations partenaires sera confirmé durant la deuxième année du projet.

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Contexte

La pandémie de COVID-19 a perturbé les chaînes d’approvisionnement alimentaire de différentes collectivités du Canada. En Colombie-Britannique, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et des déplacements ont été importantes et souvent de longue durée. De plus, la province est particulièrement vulnérable aux perturbations de l’environnement en raison de facteurs géographiques. Les collectivités des Premières Nations Kitasoo et Xai’xais établies à Klemtu cherchent à consolider le système alimentaire local pour le rendre plus résilient à de futures perturbations causées par la pandémie de COVID-19, par d’autres pandémies qui pourraient survenir et par les changements climatiques. À l’heure actuelle, la population compte énormément sur la livraison d’aliments par traversier. La récente pandémie a mis en évidence la nécessité de trouver des occasions d’accroître et de renforcer la capacité de production et de transformation d’aliments locaux afin que les collectivités soient plus résilientes, et ce, en faisant en sorte que l’alimentation traditionnelle soit le moyen essentiel de réussir véritablement à ce que le mode de vie soit durable. La collectivité considère que ce travail est un élément central de l’autodétermination et d’une plus grande souveraineté alimentaire pour la Nation.

Objectifs

Le projet vise à soutenir le rétablissement communautaire à la suite de la COVID-19, mais aussi à améliorer la santé, la prospérité et le bien-être économique de collectivités autochtones éloignées de la province, en commençant par Klemtu, grâce à une plus grande souveraineté alimentaire locale et à la résilience. Le projet s’appuie sur les connaissances locales et traditionnelles qui mènent à l’utilisation de pratiques exemplaires. Les objectifs complémentaires comprennent les suivants :

  • Donner aux jeunes les moyens de diriger les activités de production sur le plan local.
  • Accroître la capacité de production locale.
  • Établir un programme de récolte des semences pour favoriser la biodiversité et la protection des variétés traditionnelles.
  • Adopter les principes de l’économie circulaire en vue de réduire les déchets.
  • Élargir l’accès à des aliments locaux, traditionnels, biologiques et nutritifs.
  • Revitaliser les réseaux traditionnels et créer de nouveaux réseaux commerciaux.
  • Élargir le projet en y intégrant d’autres collectivités autochtones de Colombie-Britannique.

Principales activités

  • L’élaboration et l’exécution d’un programme de renforcement de la résilience et de la souveraineté alimentaire avec les dirigeants locaux, et la fourniture des outils nécessaires aux enseignants pour qu’ils fassent connaître ce programme en classe.
  • La conception et l’aménagement de planches de jardin supplémentaires, d’un système de collecte d’eau de pluie et de clôtures de jardin.
  • L’organisation d’ateliers sur la récolte et le stockage des semences.
  • La conception et la mise en œuvre d’un programme de production et de régénération des sols qui utilise les ressources locales et les flux de déchets communautaires.
  • La conception et l’application d’un plan d’action visant à mettre sur pied une cuisine communautaire et un café sur le plan local afin de servir des aliments traditionnels qui sont produits localement.
  • Un inventaire régional du commerce d’aliments et l’évaluation de l’intérêt que suscite ce commerce en collaboration avec les collectivités.
  • L’évaluation préliminaire des besoins et des possibilités en ce qui a trait à la souveraineté alimentaire d’autres collectivités de la province.

Résultats

  • Les enseignants sont mieux outillés grâce au programme portant sur la résilience et la souveraineté alimentaire.
  • La collectivité a augmenté sa capacité de production d’aliments et de plantes médicinales biologiques et traditionnels.
  • Les semences traditionnelles, biologiques et/ou patrimoniales sont disponibles à l’échelle locale.
  • La masse de déchets et réduite dans l’ensemble de la collectivité.
  • Les locaux de la cuisine communautaire servent à donner des cours de cuisine et de nutrition.
  • Les collectivités de la région s’impliquent dans un réseau pilote de commerce d’aliments.