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Subvention PNAACE

Estuaires K’omoks et Squamish – projet pilote sur le carbone bleu

Organisation : Comox Valley Project Watershed Society (Société de protection du bassin hydrographique de Comox Valley) et Squamish River Watershed Society (Société de protection du bassin hydrographique du fleuve Squamish)

Emplacement géographique : Courtenay Comox District régional de Comox Valley District de Squamish District régional de Squamish Lillooet
Pays : Canada

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Conclu The K’omoks and Squamish Estuaries

DESCRIPTION DU PROBLÈME

Les zostères et les marais salés sont reconnus pour leur capacité de séquestration du carbone dans les sédiments marins. Au cours du siècle dernier, près de 70 % des zostères et des marais salés de la planète ont disparu en raison des perturbations d’origine anthropique, entraînant la perte d’un important puits de carbone.

Le long de la côte du Pacifique, des organisations communautaires et des administrations locales veulent remettre en état les rivages et rétablir les zostères et les marais salés. En plus de leur valeur esthétique et économique en tant qu’habitat des poissons, des crustacés et d’autres organismes, ces milieux ont aussi une capacité de séquestration du carbone très largement supérieure à celle des systèmes végétaux terrestres. 

L’estuaire K’omoks est situé dans la section orientale de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, à la latitude 49o Nord environ, et il couvre 2 079 hectares. Cet estuaire de catégorie 1 arrive au troisième rang dans la province au chapitre du potentiel de séquestration du carbone. 

Ce projet vise à fournir une stratégie pour la délimitation, la cartographie, la protection des terres et l’élaboration d’une stratégie sur le carbone bleu dans les estuaires K’omoks et Squamish afin que, à l’avenir, les estuaires, les zones intertidales, les rivages, les cours d’eau, les milieux humides et les zones riveraines continuent de faire office de zone tampon pour assurer une protection contre la hausse du niveau de la mer, les changements climatiques et les pressions changeantes exercées par l’étalement urbain et le développement. Plus de 400 autres estuaires sur la côte de la Colombie-Britannique pourraient bénéficier de cette stratégie.

OBJECTIFS

  • Mener à bien un projet de restauration de l’habitat estuarien et estimer la séquestration de carbone qui en résulte.
  • Offrir des incitatifs pour le rétablissement des rivages afin d’accroître leur résistance aux marées de tempêtes et aux changements climatiques.
  • Encourager la participation communautaire et la connaissance des avantages économiques et environnementaux de la restauration des zostères et des marais salés.

PRINCIPALES ACTIVITÉS

  • Cartographier et recenser les principales aires à l’intérieur et autour des estuaires K’omoks et Squamish et, en collaboration avec les divers intervenants et décideurs, concevoir une stratégie à long terme pour protéger, améliorer et restaurer des terres.
  • Cartographier et recenser des sites d’étude dans les estuaires K’omoks et Squamish et estimer la séquestration de carbone actuelle et toute augmentation des taux de séquestration du carbone au fil du temps par suite des projets de restauration.
  • Puisque ce projet se veut communautaire, il fera intervenir des bénévoles des collectivités et des Premières Nations dans la plantation et la surveillance des nouvelles aires d’habitat.

RÉSULTATS

  • Carte détaillée des « voies vertes » de l’estuaire Squamish, y compris un plan complet d’utilisation des terres qui répertorie les sites de restauration actuels et futurs, identifie les propriétaires et décrit les possibilités d’ententes foncières, d’acquisition ou de couches de protection futures. Collaboration des propriétaires et des intervenants pour déterminer les pratiques de gestion exemplaires aux fins de prise de décisions relatives à l’utilisation des terres.
  • Protocole pour mesurer l’augmentation de la séquestration de carbone dans les habitats estuariens.
  • Sensibilisation du public et appréciation accrue des avantages environnementaux et économiques du rétablissement des habitats estuariens. Accroissement de l’habitat vital pour les poissons, les crustacés et d’autres organismes.