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Subvention PNAACE

Amélioration collective des services agricoles, touristiques, écologiques et d’assainissement des eaux en vue d’assurer une gestion durable des ressources dans la collectivité autochtone de Hñahñü de El Alberto, à Ixmiquilpan (État de Hidalgo)

Organization: Parc Ecoalberto; collectivité autochtone de Hñahñü El Alberto

Emplacement géographique : Le projet vise la collectivité autochtone de Hñahñü El Alberto, dont la population est estimée à environ 1 500 habitants, malgré l’absence d’une estimation exacte de la population flottante entre les États Unis et cette collectivité. Il aura des répercussions favorables en raison de la consolidation des alliances avec le milieu universitaire des cycles supérieurs (participation de chercheurs, de professeurs et d’étudiant de l’UNAM appartenant à la faculté des sciences de cet établissement—programmes de biologie et des sciences de la terre—, et de son école de génie). Le projet profitera également à la ville d’Ixmiquilpan, chef-lieu de la municipalité du même nom, ainsi qu’aux localités voisines.
Pays : Mexique
Autres organismes qui participent :


  • Faculté des sciences de la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM, Université nationale autonome du Mexique),
  • l’Instituto de Ingeniería (Institut de génie) de l’UNAM,
  • Le département des sciences de la terre de l’Université d’Ottawa (Canada) S’il n’y en a pas, entrez S/O,

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Conclu Hñahñü - El Alberto

DESCRIPTION DU PROBLÈME

La collectivité autochtone de El Alberto, autrefois marginale et confrontée à de graves problèmes d’accès au développement « moderne », s’est rapidement transformée en une collectivité affichant un taux élevé d’immigration vers l’étranger, un phénomène déclenché par le début de l’exploitation des ressources locales au moyen d’activités touristiques. La quête d’un développement plus important et d’une meilleure qualité de vie pour les habitants a donné lieu à une nouvelle vision du monde qui a incité la collectivité à adopter un mode de gestion, d’utilisation et d’administration de ses ressources radicalement différent des méthodes millénaires qui avaient prévalu jusque-là.

On veut donc mettre en lumière les bienfaits pour l’environnement des problèmes liés à l’immigration et à la fragmentation marquée des écosystèmes dans les zones urbaines et agricoles. On vise en outre à accroître les retombées économiques pour la collectivité du tourisme et des activités annexes, pour lesquelles il peut exister des services qualité en matière de durabilité et d’apprentissage de la gestion écologique. Par exemple, un développement adéquat des infrastructures touristiques donnera lieu à une gestion des ressources intégrale et durable sur le plan environnemental.

BUTS

  1. Eau : Amélioration du système d’assainissement des eaux et du réseau d’égout de la collectivité aux fins des activités domestiques et touristiques, et ce, par la conception et la construction de stations d’épuration par voie biologique des eaux usées, afin de garantir la qualité de l’eau traitée avant sa réutilisation ou son déversement dans la rivière Tula.
  2. Sols : Diagnostic relatif à la déforestation et mise en œuvre de mesures correctives et préventives à long terme par la création de pépinières et l’instauration de programmes permanents de reforestation; retour aux méthodes traditionnelles de monoculture et utilisation de produits agrochimiques dans le cadre des techniques de conservation appliquées aux polycultures et aux activités sylvopastorales ainsi que des méthodes agro organiques.
  3. Air : Captage du carbone et réduction des émissions de gaz à effet de serre au moyen d’une gestion forestière et agricole efficace.
  4. Plan social et durabilité écologique : Conscientisation, sensibilisation et formation des autochtones qui contribuent aux efforts pour assurer la santé de l’environnement et sa pérennité; formation de techniciens en écologie et rétablissement d’espèces végétales grâce à des pressions économiques et à la protection des espèces sauvages; aménagement de sentiers de tourisme écologiques; application plus rigoureuse des lois, règlements et normes nationales et internationales en matière de gestion environnementale et de durabilité écologique.

PRINCIPALES ACTIVITÉS

  1. Eau : Caractérisation des boues se trouvant dans les fosses septiques mal conçues (NOM-004-SEMARNAT-2002); vidange et gestion des boues accumulées; stabilisation et élimination finale des biosolides; démantèlement des deux fosses septiques de conception défectueuse; évaluation et zonage du réseau d’égout de la collectivité, avec un accent mis sur la nécessité qu’il soit couvert et sur l’efficacité; production d’un plan pour recouvrir le réseau d’égout; caractérisation de l’eau résiduelle dans les deux fosses septiques en question et dans la parc aquatique (NOM-001-SEMARNAT-1996 et NOM-002-SEMARNAT-1998); étude de conception visant les deux fosses septiques et les milieux humides adjacents; construction de stations d’épuration par voie biologique pour les eaux usées et l’eau résiduelles des fosses septiques adjacentes à un milieu humide (dans le parc aquatique et près des sources); mise en service des deux stations d’épuration des eaux usées et formation afférente à l’intention de la collectivité (manuel relatif au fonctionnement et à l’entretien des stations); surveillance de la qualité de l’eau des deux stations en question jusqu’à ce que leur exploitation optimale et que la situation soit stabilisée.
  2. Sols : Inventaire de la flore locale; sélection de plantes mères et collecte de semences pour les espèces suivantes : mesquite (Prosopis laevigata), cyprès des marais (Taxodium mucronatum), saule (Salix), agave de type lechuguilla (Agave lechuguilla), aloès (Aloe vera) et herbes de terres humides; préparation du terrain communautaire destinée à la pépinière et zonage des aires de multiplication et de production des jeunes plants; choix des parcelles agricoles; caractérisation des sols (selon le type et la fertilité); analyse de la persistance des produits agrochimiques; caractérisation des mauvaises herbes et des ravageurs; essai sur le terrain visant les parcelles agricoles caractérisées; méthodes traditionnelles et techniques de conservation (appliquées aux activités sylvopastorales, aux polycultures et à l’usage de produits agro organiques); détermination des émissions de gaz à effet de serre dans chacune des parcelles visées par l’essai (CO2, CH4, N2O).
  3. Tourisme écologique : aménagement de sentiers jalonnant le paysage et les écosystèmes; et évaluation des écotechniques élaborées dans le cadre du projet.

RÉSULTATS

Construction et mise en service de deux stations d’épuration des eaux usées découlant des fosses septiques; création d’une pépinière ave c trois essences indigènes; retour aux méthodes agricoles traditionnelles pour le renforcement d’une communauté végétale indigène et de son écosystème, ainsi que promotion des économies produisant peu de carbone (changement climatique) et de la durabilité écologique au sein de l’économie nord américaine; deux documents d’information, deux publications scientifiques internationales; formation des ressources humaines (deux techniciens formés dans le village; six thèses de maîtrise).