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Bulletin

Donnez votre avis – Consultation publique sur les nouveaux projets trilatéraux de la CCE

Projets consacrés aux prairies centrales et aux déchets marins

L’Amérique du Nord est riche en diversité – pas seulement sur le plan de la culture et de la langue, mais aussi sur le plan de la géographie, des écosystèmes et des espèces. Nous dépendons tous des nombreux services que la nature nous offre, qu’il s’agisse de nourriture, de combustibles, d’air pur ou d’eau propre. Malheureusement, nos activités ont causé la disparition de certains de nos écosystèmes ou les ont endommagés, ce qui a un impact sur la vie végétale et animale, mais aussi sur la santé et le bien-être des humains et sur l’économie.

Nous faisons partie intégrante de ces écosystèmes, et nous devons prévenir et enrayer leur disparition et leur dégradation, et inverser cette tendance.

L’année 2021 marque le début de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. À la CCE, nous travaillons avec les collectivités en vue de conserver les écosystèmes terrestres et marins et les espèces prioritaires d’Amérique du Nord, et d’améliorer leur situation. Maintenant, nous avons besoin de votre avis sur nos travaux dans deux domaines prioritaires :

Conservation des prairies centrales

Saviez-vous que les prairies centrales de la région des grandes plaines de l’Amérique du Nord (Great Plains) sont un des écosystèmes qui sont le plus en péril en Amérique du Nord? Elles servent d’habitat à de nombreuses espèces migratoires qui sont menacées ou en voie de disparition, et jouent également un rôle essentiel pour la séquestration du carbone, la pollinisation, l’apport en eau et la régulation de l’érosion – ce sont tous des facteurs clés pour le maintien d’une agriculture durable au sein des collectivités rurales et de l’économie en général.

Découvrez nos travaux à propos des prairies centrales

Réduction des déchets marins

Le problème des déchets marins ne touche pas seulement les côtes – plus de 80 % de ces déchets proviennent de sources terrestres, souvent générés par une élimination inappropriée d’articles qui se déplacent des collectivités intérieures jusque dans nos océans par le biais des bassins hydrographiques. Le long de leur trajet, ces déchets peuvent avoir un impact sur les écosystèmes, les collectivités, les infrastructures et l’activité économique.

Découvrez nos travaux à propos des déchets marins

Projet visant à appuyer l’application de la CITES au bois d’œuvre en Amérique du Nord

Le commerce international contribue largement à la santé de nos économies – il crée de nouveaux marchés et donne accès à des produits et services qui ne nous seraient normalement pas accessibles. Toutefois, pour protéger nos ressources naturelles et notre environnement commun, il est essentiel de surveiller et de réglementer le commerce.

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) prévoit des mécanismes cruciaux pour veiller à ce que le commerce international d’animaux et de plantes sauvages soit effectué d’une manière réglementée qui ne menace pas la survie des espèces. En Amérique du Nord, un fort volume de produits ligneux faisant l’objet d’un commerce international est composé d’essences de bois d’œuvre réglementées par la CITES.

Nous participons à la prévention du commerce illégal de bois d’œuvre en exploitant les connaissances et la capacité de gestion des autorités scientifiques, des responsables de l’application des lois, des spécialistes de l’identification du bois, des experts judiciaires et d’autres spécialistes compétents, afin de répondre à des besoins spécifiques dans le cadre de la réglementation et de l’application de la CITES. Découvrez-en davantage sur nos travaux à l’appui de l’application de la CITES.

Projet visant la promotion de solutions naturelles pour lutter contre les inondations côtières

Des millions de Nord-Américains vivent dans des villes côtières et en apprécient les nombreux avantages – leur beauté naturelle, les activités de plein air et une économie locale au sein de laquelle les produits et services ont une grande valeur. Malheureusement, ces collectivités sont de plus en plus vulnérables aux inondations.

Les changements dans l’utilisation des terres, la perte ou la dégradation des écosystèmes, la croissance démographique, la fréquence accrue et la gravité des tempêtes et le vieillissement des systèmes de protection contre les inondations représentent tous une menace pour les maisons, les infrastructures et les entreprises dans les villes côtières.

Inspirées par la nature

Alors que nous cherchons à investir dans des solutions qui protégeront nos collectivités et renforceront nos économies durant la période de rétablissement post-COVID-19, les solutions naturelles offrent un moyen prometteur de combiner le développement, l’adaptation aux changements climatiques, la réduction des risques de catastrophes et les objectifs de conservation. Ce type de solution utilise ou simule les services écosystémiques qu’offrent les systèmes naturels, et renforce ainsi la résilience des régions côtières. Ces solutions facilitent la gestion des risques grâce à des approches holistiques et innovatrices peu coûteuses, tout en offrant des avantages connexes pour l’habitat, les activités récréatives et la qualité de l’eau.

Travailler ensemble pour protéger les collectivités côtières

La CCE est la mieux placée pour renforcer la capacité des collectivités côtières à gérer les risques d’inondation, et nous travaillerons avec les spécialistes des solutions naturelles dans de nombreuses disciplines en vue de promouvoir l’adoption de telles solutions.

Notre projet relatif aux solutions naturelles générera des connaissances qui faciliteront le recours à ces solutions et renforceront la capacité des collectivités locales à les mettre en œuvre.

Projet visant à transformer le recyclage et la gestion des déchets solides

La Banque mondiale estime qu’environ deux milliards de tonnes de déchets solides municipaux ont été générées en 2016, et que le Canada, le Mexique et les États-Unis produisent entre 0,4 et 1,5 kg de déchets en plus par habitant par jour que la moyenne mondiale. Dans le monde, cette mauvaise gestion des déchets pollue nos océans, ce qui cause des inondations, la transmission de maladies et la multiplication des problèmes respiratoires.

Ce qui est bon pour l’environnement est bon pour l’économie

La réduction des déchets et la fermeture des circuits de matières vont permettre de minimiser les effets environnementaux et de créer d’énormes possibilités sur le plan économique. On estime que les stratégies économiques circulaires pourraient générer une croissance économique d’une valeur de 4,5 billions de dollars sur notre planète[1]. Le World Business Council for Sustainable Development estime que le marché mondial de la bioéconomie pourrait valoir jusqu’à 7,7 billions de dollars US d’ici 2030, ce qui créerait de nombreuses possibilités au chapitre des solutions circulaires.

Transformer le recyclage et la gestion des déchets solides en Amérique du Nord

Nous cherchons à accélérer la mise en place de l’économie circulaire et des pratiques de gestion durable des matières en vue de générer des avantages économiques et environnementaux à l’échelle continentale. Nos travaux aideront le Canada, le Mexique et les États-Unis à promouvoir ces approches, en favorisant l’écoconception et en augmentant le taux de réutilisation, de récupération et de recyclage des produits et des matières.

Découvrez-en davantage sur nos travaux relatifs au recyclage et à la gestion des déchets solides.

Nous devons travailler ensemble pour protéger notre environnement.

Nous lançons une consultation publique afin de recueillir des commentaires à propos de cinq nouveaux projets trilatéraux – dont celui qui porte sur le recyclage et la gestion des déchets solides –, et nous voulons connaître votre opinion.

À partir de votre rétroaction, le Comité consultatif public mixte (CCPM) transmettra un avis au Conseil de la CCE et fera des recommandations à propos de la mise en œuvre des projets et de partenariats avec des organisations susceptibles d’en maximiser l’impact.

Donnez-nous votre avis!

La date limite pour soumettre des commentaires est fixée au jeudi 17 juin 2021. La mobilisation de notre collectivité et la sollicitation de vos commentaires et suggestions constituent un volet important de notre travail. Nous attendons votre rétroaction avec impatience!

Cette année marque un point tournant pour les collectivités.

Alors que nous nous rétablissons à la suite des impacts socio-économiques de la pandémie de COVID-19, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont réitéré leur engagement en matière de coopération environnementale.

Le succès de nos travaux dépendra de l’efficacité des solutions adoptées, des répercussions positives sur la croissance durable de l’économie et de la mobilisation des intervenants et du public en vue d’en faire des catalyseurs potentiels du changement et du progrès.

Nous aimerions que vous répondiez à ces importantes questions relatives aux cinq projets trilatéraux :

  • Selon vous, comment peut-on renforcer l’efficacité de ces projets?
  • Selon vous, que devrait-on prendre en considération durant la mise en œuvre de ces projets, compte tenu des priorités établies par la CCE?
  • Pensez-vous que votre organisation ou votre institution peut jouer un rôle dans le cadre de ces projets? S’il y a lieu, indiquez le nom de votre organisation et ses coordonnées.
    • Si oui, de quelle façon?
    • Sinon, pour quelle raison?
  • La CCE devrait-elle envisager d’autres possibilités de coopération trilatérale pour l’avenir?

Donnez votre avis dès maintenant


[1] Accenture (2018)

JPAC Public Consultation

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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