Communiqué

Un comité de citoyens conseille aux ministres de l’Environnement des pays signataires de l’ALÉNA d’écologiser l’économie nord-américaine

  • L’évaluation des impacts environnementaux transfrontaliers est perçue comme un mécanisme essentiel en vue d’écologiser le continent et d’améliorer la justice environnementale.
  • Irasema Coronado est élue à la présidence du CCPM pour 2011.

    Montréal, le 25 janvier 2011 — À la suite d’une tribune publique et d’une consultation de spécialistes sur l’écologisation de l’économie nord-américaine, le Comité consultatif public mixte (CCPM) a formulé une série de recommandations au Conseil de la Commission de coopération environnementale (CCE).

    Cette consultation, qui s’est tenue en novembre 2010 à La Nouvelle-Orléans, a donné lieu à des discussions en vue de trouver des moyens novateurs d’écologiser de façon durable l’économie nord-américaine, notamment dans des secteurs tels que les chaînes d’approvisionnement industrielles, le bâtiment et l’agriculture urbaine.

    Dans son avis au Conseil, le CCPM estime nécessaire :

    • de prendre des mesures efficaces pour quantifier les progrès en vue d’écologiser l’économie, mais en ne se fondant pas seulement sur le produit national brut pour évaluer le développement durable;
    • de relever les pratiques exemplaires visant à conserver l’énergie et les ressources;
    • d’appliquer des stratégies destinées à prévenir la pollution et à minimiser l’utilisation de l’énergie et des ressources;
    • de tendre le plus possible vers l’objectif social qui consiste à ne plus produire de déchets;
    • de restaurer les écosystèmes endommagés et de prévenir leur dégradation;
    • d’exprimer vraiment les coûts environnementaux en établissant le prix des biens et services.

    Le texte complet de l’avis du CCPM au Conseil est consultable en ligne dans le site Web de la CCE, tout comme il est possible d’y visualiser la vidéo de la tribune de deux jours à La Nouvelle-Orléans et les exposés des spécialistes qui y ont participé.

    Dans l’avis en vue d’écologiser l’économie nord-américaine, le CCPM juge aussi nécessaire d’innover dans la recherche trinationale, de renforcer la sensibilisation du public à l’environnement, de prendre des mesures incitatives pour réduire les répercussions environnementales, d’instaurer des mécanismes de certification et d’étiquetage des produits de consommation écologiques, et d’intensifier la participation du public aux activités de la CCE.

    Le CCPM recommande en outre au Conseil que le Canada, le Mexique et les États-Unis renouvellent leurs efforts en vue de conclure un accord sur l’évaluation des impacts environnementaux transfrontaliers, car il s’agit d’un mécanisme qui favorisera le développement durable et la justice environnementale en Amérique du Nord.

    Nouvelle présidente du CCPM pour 2011

    Les membres du CCPM ont également élu Irasema Coronado, PhD, des États-Unis, au poste de présidente du Comité pour l’année 2011. Détentrice d’un baccalauréat de l’University of South Florida, et d’une maîtrise et d’un doctorat de l’University of Arizona, Mme Irasema Coronado, enseigne les sciences politiques et exerce les fonctions de vice-doyenne de l’University of Texas à El Paso. Elle siège également au conseil d’administration d’organismes tels que la Fundación Mujeres de la Frontera et la Federación Mexicana de Asociaciones Privadas de Salud y Desarrollo Comunitario.

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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