CEC hero image, a  photo of Array

Communiqué

Nouveau guide d’identification pour contrer la contrebande de mygales aux frontières

Montréal, le 14 février 2019—Aujourd’hui, la Commission de coopération environnementale (CCE) rend public le tout premier guide d’identification des mygales de l’Amérique du Nord qui sont listées dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Le guide vise à aider les agents d’application de la loi au Canada, au Mexique et aux États-Unis à reconnaître les mygales et à garantir qu’elles font l’objet d’un commerce licite, viable et traçable sur le continent. En Amérique du Nord, le commerce d’espèces – animaux, végétaux et bois – comme les animaux de compagnie et les produits est une industrie dont la valeur s’élève à des milliards de dollars et qui contribue grandement au développement des collectivités et à la croissance économique. Or, la demande croissante peut mener à la capture et au commerce illicites de ces espèces, et menace leur existence et leurs habitats.

« Nous sommes aujourd’hui à un tournant en ce qui a trait à la conservation des mygales d’Amérique du Nord, a déclaré Hesiquio Benítez-Díaz, responsable scientifique mexicain de la CITES et directeur général, Coopération internationale et mise en œuvre nationale, à la Comisión Nacional para el Conocimiento y Uso de la Biodiversidad (Conabio, Commission nationale sur la connaissance et l’utilisation de la biodiversité) du Mexique. Nous avons une excellente occasion de remplacer le commerce illégal des mygales par un commerce légal et durable qui procure des avantages aux collectivités locales où vivent des mygales. »

La CCE travaille avec les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis, des collectivités, des organismes non gouvernementaux, des agents de protection de la nature et des intervenants du secteur du commerce pour promouvoir des lignes directrices et des pratiques visant à prévenir la capture et le commerce illicites d’espèces nord-américaines, et à éveiller les consciences pour favoriser leur commerce légal et durable.

« Nous voulons que les gens voient les mygales autrement, qu’ils constatent le rôle essentiel qu’elles jouent dans l’écosystème ainsi que l’importance que revêtent leur protection et leur conservation », a déclaré David Donaldson, chef de l’Unité sur la croissance verte.

Le Guide d’identification des mygales listées dans la CITES indique également l’état de conservation des espèces, fondé sur la plus récente évaluation des mygales réalisée dans le cadre de la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), établie avec le soutien de la CCE.

Les conclusions de l’Atelier trinational sur l’application de la loi et le commerce des mygales fournissent un complément d’information sur le projet et les possibilités de collaboration à l’appui du commerce durable des mygales en Amérique du Nord.

Participez à la conversation sur les médias sociaux avec le mot-clic #OnAimeLesMygales et suivez-nous sur Facebook ou Twitter @CECweb.

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

About the CEC video