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Communiqué

Les entreprises peuvent à la fois épargner de l’argent et préserver l’environnement avec ce nouveau guide pratique visant à réduire le gaspillage alimentaire

Montréal, le 7 mars 2019—La Commission de coopération environnementale (CCE) vient de publier un guide et un rapport technique destinés à mesurer la perte et le gaspillage d’aliments dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Canada, au Mexique et aux États-Unis.

Cet ouvrage, intitulé Pourquoi et comment mesurer la perte et le gaspillage d’aliments : Guide pratique, est un outil facile à utiliser par les entreprises afin de mesurer la quantité d’aliments gaspillés dans le cadre de leurs diverses activités. Ce nouvel outil peut modifier leurs pratiques et réduire leurs frais d’exploitation, tout en aidant à réduire les répercussions environnementales de notre système de production alimentaire.

« La perte et le gaspillage d’aliments génèrent d’énormes coûts environnementaux, sociaux et économiques, et contribuent fortement aux émissions de gaz à effet de serre, a déclaré César Chávez, directeur exécutif de la CCE. Si nous pouvons aider une entreprise à mesurer ses déchets alimentaires, nous l’aiderons aussi à connaître la véritable valeur de cette mesure, ainsi que les avantages financiers et environnementaux que procure la prévention. »

La CCE invite les producteurs d’aliments, les détaillants, les restaurateurs, les fournisseurs de services alimentaires et les intervenants de toute l’Amérique du Nord à commencer à mesurer leurs déchets alimentaires dès aujourd’hui à l’aide de son nouveau guide pratique.

La CCE publie par ailleurs deux études de cas sur la mesure du gaspillage alimentaire, dont l’une porte sur la fabrique de bière Beau’s Brewing Co. de Vankleek Hill, en Ontario, et l’autre sur la chaîne de restaurants Toks de Guadalajara, dans l’État de Jalisco, au Mexique. Les deux entreprises, qui se sont engagées il y a déjà longtemps en matière de durabilité, utilisent toutes deux les outils que propose la CCE dans le guide pratique afin d’optimiser leur potentiel commercial, tout en aidant l’environnement et les collectivités.

Le premier vice-président du groupe Toks chargé de la responsabilité sociale, Gustavo Pérez Berlanga, a affirmé de son côté : « Nous percevons vraiment la valeur sociale et environnementale de la prévention et de la réduction du gaspillage alimentaire, ainsi que le potentiel d’économies qu’offrent ces deux mesures. Nous tenons à le faire savoir aux membres du secteur mexicain de la restauration en raison de l’incidence positive que peuvent avoir ces mesures sur les collectivités et l’environnement. »

Ce guide pratique donne des directives faciles à appliquer afin de mesurer chaque segment de la chaîne de valeur alimentaire, de la production primaire à la fabrication, ainsi qu’au secteur de la restauration.

Le rapport technique intitulé Pourquoi et comment mesurer la perte et le gaspillage d’aliments, qui sera publié parallèlement au guide, propose des méthodes de quantification de la perte et du gaspillage d’aliments (PGA) dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que des outils permettant d’estimer les répercussions environnementales, financières et sociales de la PGA.

Le guide pratique et le rapport technique sont le fruit d’une étroite collaboration avec les intervenants clés du secteur privé et des experts des trois pays.

LA PERTE ET LE GASPILLAGE D’ALIMENTS EN CHIFFRES

  • En Amérique du Nord, environ 168 millions de tonnes d’aliments sont perdues et gaspillées chaque année.
  • La PGA représente plus de 13 millions de tonnes au Canada, 28 millions de tonnes au Mexique et 126 millions de tonnes aux États-Unis.
  • La PGA provoque chaque année des pertes économiques de 278 milliards de dollars américains.
  • L’Amérique du Nord produit environ 193 millions de tonnes d’émissions de GES.

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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