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Subvention EJ4Climate

Soutenir la résilience culturelle et climatique des tribus de l’est de l’État de Washington par le brûlage culturel et la restauration des paysages

Organisation: Conservation Northwest

Mission : Conservation du Nord-Ouest, depuis 1989, en y préservant les espaces sauvages, en protégeant, en restaurant et en rétablissant les terres et les espèces sauvages des côtes de l’État de Washington jusqu’aux montagnes Rocheuses de la Colombie-Britannique.

Emplacement géographique : Réserves de la tribu Spokane et des tribus Coville confédérées.
Collectivités directement touchées par le projet : La tribu Spokane et les tribus Coville confédérées. La restauration des écosystèmes profitera également aux espèces sauvages sensibles, par exemple : l’autour des palombes, le pic à tête blanche, la martre d’Amérique, le roselin de Cassin, le carcajou, la chouette lapone et le loup gris. Elle profitera aussi aux espèces et essences culturellement importantes, dont le wapiti, l’orignal, le cerf mulet, l’aigle, le peuplier de l’Ouest, le tremble, le rosier sauvage, le cerisier de Virginie et le sureau.
Pays : États-Unis
Autres organismes qui participent : Spokane Tribal Network; Colville Confederated Tribes

Actif EJ4Climate Project Cover

@ Melodi Wynne

Contexte

Les effets des changements climatiques dans la région du Pacifique Nord‑Ouest, en particulier les méga-incendies, menacent les terres, les moyens de subsistance et l’approvisionnement en nourriture, surtout pour les tribus autochtones. Au cours des décennies précédentes, les feux incontrôlés ne touchaient que quelques milliers d’acres (1 acre = 0,4 hectare) par année, mais aujourd’hui, les méga-incendies en détruisent des centaines de milliers. Jadis, on apprenait aux membres des tribus que le feu joue un rôle essentiel en transformant le paysage et en modifiant sa fonctionnalité. Le brûlage régulier des terres préserve la complexité des forêts (ce qui est nécessaire) et renforce leur résilience, mais les feux à plus grande échelle créent une uniformité qui nuit aux espèces sauvages et expose davantage les paysages aux méga-incendies. La réduction des risques qu’ils présentent n’est qu’un des nombreux avantages du brûlage culturel. Dans notre écosystème, beaucoup d’animaux dépendent des feux et sont incapables de s’adapter à des forêts et à des paysages denses qui ne changent jamais. Un nombre trop peu élevé et/ou trop élevé de feux est problématique pour ce type de paysages. Les feux bénéficient également aux plantes indigènes et le fourrage se reconstitue sur les terres où l’on permet le développement des aliments traditionnels. La restauration du cycle régulier des feux facilite une revitalisation écoculturelle, ce qui signifie que la culture autochtone et la souveraineté alimentaire se rétablissent en même temps que l’écosystème est restauré. 

Objectifs

Ce projet vise à examiner les répercussions des changements climatiques sur les territoires des tribus Spokane et Colville ainsi que sur leurs membres, en offrant à ces derniers la possibilité de gérer leurs terres traditionnelles dans un souci de protection de la culture et de l’écologie, tout en ayant une incidence positive sur la santé des communautés. Une subvention de la CCE appuiera le lancement d’une collaboration entre intervenants pour s’attaquer à la vulnérabilité des communautés tribales de l’est de l’État de Washington en ce qui concerne l’hygiène du milieu et la santé humaine, et pour renforcer la résilience culturelle et climatique grâce à la gestion des terres autochtones. 

Principales activités

  • Aider les membres des communautés locales à acquérir des connaissances et des compétences dans les domaines de la culture de végétaux, de la collecte de ressources et du brûlage culturel, afin d’améliorer la capacité des tribus à gérer les répercussions sur la santé de leurs membres et les effets du climat, et à revitaliser les méthodes de gestion des terres autochtones.
  • Rétablir la connaissance, par les communautés, des histoires ancestrales des Autochtones et leur utilisation de la langue salish pour désigner les premiers aliments (par exemple, le nom des plantes et des animaux et les méthodes de récolte), afin de renforcer la résilience communautaire et culturelle.
  • Offrir aux participants aux ateliers la possibilité de mettre leurs compétences en pratique en faisant du brûlage culturel et des travaux de restauration sur l’ensemble des terres, et en cultivant des plantes indigènes afin d’améliorer la résilience climatique des terres tribales du nord-est de l’État de Washington, de restaurer les paysages endommagés par les incendies et d’améliorer la capacité de cultiver des aliments traditionnels, et ce, en vue de renforcer la résilience écologique et culturelle tout en réduisant les risques pour la santé humaine.

Résultats

Le renforcement des capacités de cultiver avec succès des aliments traditionnels et des plantes indigènes, de mener des projets communautaires visant les ressources naturelles des tribus, d’améliorer la connaissance de la langue salish, et de restaurer l’écosystème riverain et celui des prairies.