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Subvention EJ4Climate

Semer pour l’avenir – Adaptation aux effets des changements climatiques grâce à des écosystèmes salubres et aux plantes traditionnelles au sein de la Première Nation Piikani

Organisation: The Resilience Institute

Sa mission consiste à préparer un avenir résilient et à réduire les risques de catastrophes en recourant à la collaboration. Ce sera possible en menant des projets de recherche éducatifs et participatifs qui associent les connaissances locales et culturelles à l’expertise scientifique et technique.

Emplacement géographique : Réserve de la nation Piikani, à Brocket, Alberta
Pays : Canada
Autres organismes qui participent : Tannas Conservation; Piikani Nation Lands; Up North on Climate, Université Laurentienne

Actif Cover for EJ4Climate Project

©Dylan Leeder, the Good Planet Project

Contexte

Les territoires naturels de la nation Piikani sont vulnérables aux répercussions climatiques qui aggraveront l’état de l’environnement déjà perturbé par la modification du débit d’eau des barrages externes, du surpâturage des terres traditionnelles et des pratiques agricoles occidentales. L’accroissement de la résilience climatique renforcera la culture et l’autonomie de la nation Piikani, et entraînera une diminution de la dépendance aux organismes externes. Le projet servira à instaurer un écosystème durable et florissant comprenant des scénarios de protection de l’eau, de l’énergie et de la nourriture.

Objectifs

Ce projet illustre le travail actif de réconciliation avec les peuples autochtones et la manière dont des partenariats de confiance peuvent renforcer la capacité de se rapprocher des objectifs relatifs au climat à l’échelle locale et mondiale. Localement, les activités favoriseront l’apprentissage pratique, ce qui permettra aux collectivités de se préparer à la restauration des terres et à l’augmentation de la biodiversité.

Principales activités

  1. En tenant compte des nombreux commentaires provenant des membres de la collectivité sur les risques climatiques et les stratégies d’adaptation, il est prévu d’élaborer conjointement du matériel de communication pertinent pour la collectivité afin d’accroître la sensibilisation et la mobilisation.
  2. Il est également prévu d’organiser des ateliers éducatifs qui mèneront à l’établissement d’un plan de gestion des bisons. En tant que principaux contributeurs à la résilience écologique, les bisons ont la capacité d’améliorer la salubrité écologique, l’adaptation aux changements climatiques et les stratégies d’atténuation de ces changements.
  3. Le fait d’offrir aux techniciens de terrain et aux jeunes des occasions pratiques d’acquérir des capacités de résilience par la revitalisation des prairies indigènes, de mener des activités qui améliorent la biodiversité, et de rapprocher les modes de connaissance des pays occidentaux et des Pieds-Noirs permettra de mieux connaître les propriétés de séquestration du carbone que possède le foin d’odeur, une plante importante sur le plan culturel.
  4. Il est aussi prévu de colliger et de diffuser des pratiques exemplaires en ce qui concerne l’association des systèmes de connaissances des Autochtones à ceux des pays occidentaux.

Résultats

Ensemencée de plantes traditionnelles, la réserve de la nation Piikani entamera son parcours vers la résilience. Les membres de la collectivité participeront à l’application de stratégies qui renforcent les compétences et les capacités du moment, afin d’élaborer et de mettre en œuvre leur plan de lutte contre les répercussions des changements climatiques au moyen d’approches multiples et synergiques. Ce projet profitera à tous les membres de la nation (ceux qui vivent dans la réserve de la nation Piikani dans le sud de l’Alberta, une réserve des Premières Nations d’environ 3 600 personnes), ainsi qu’à d’autres collectivités autochtones d’Amérique du Nord, à leurs partenaires et à leurs alliés.